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» metius
Messages: 769
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Dim 22 Sep, 13 13:48, |
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Hello,
certains de mes boitiers ne disposent pas de cellule et j'utilise donc en complément une cellule à main récente (sekonic l-208) . Néanmoins, parfois même en utilisant de la TriX qui est réputée encaisser les écarts d'exposition, je me retrouve avec des erreurs d'exposition le plus souvent des sous expositions. Je mets pour l'instant de côté les boitiers considérant leurs vitesses d'obturation justes.
Bref comment procédez vous, principalement pour du portrait en intérieur et extérieur ? Mesure en lumière incidente et/ou en réfléchie et moyenne des deux ? Des erreurs à éviter genre prendre les mesures sur les zones lumineuses au lieu des zones sombres ....
Merci pour vos retours |
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» troisieme type
Messages: 6474
Localisation: Pays Cathare |
Dim 22 Sep, 13 15:52, |
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Pour moi, c'est mesure en lumière réfléchie, je balade un peu peu ma cellule dans toutes les directions pour avoir une idée de la variation de lumière. Mais c'est pour de la photo de rue, alors ca demande peut-être moins de précision que pour du portrait?
Autrement, une moyenne entre une mesure sur le dos de la main (lumière) et une dessous (ombre). Mais c'est plus facile avec un spotmètre. |
_________________ matériel photo artisanal: le labo du troisieme
visitez-moi (oh oui!) |
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» Blanc
Messages: 1334
Localisation: Orléans |
Dim 22 Sep, 13 17:40, |
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Je suis pas un expert...
Pour moi le réflechi c'est bon qu'en exterieur soleil dans le dos avec un spotmètre.
si tu cherches une expo parfaite, pas le choix, prise de lumière à 20cm du modèle en incident avec petite surexp d'un à3 diafs selon les conditions.
La Tx ça peut normalement prendre 2 diafs en moins dans la vue sans trop bouger, jusqu'à 8 avec certains révés... Regardes peut être du côté de ton process il y a peut être un truc qui limite sa latitude.
Sinon, partir du principe qu'un obtu est juste me parrait complètement abherant (mais bon c'est mon boulot de les faire tourner hein...) faut pas oublier que les contrôles qualité les plus stricts chez leica étaient à 15% en sortie d'usine, en sav on est plutôt à 20% sur le même matos et encore sur du matériel en très bon état régulièrement entretenu.
Sur de la révision donc du matos qui fonctionne et est utilisé régulièrement, il n'est pas rare que je reçoive des obtus qui ont un écart supérieur à 200% (ben quoi 2 diafs de surexp ça vous défrise? On est sur H0lg4 ou pas?!).
Barry Tornton m'avait dit un jour "ton obtu est faux, ton diaf est faux, la sensibilité de ton film est fausse, ta lumière est pourrave, ta cellule se plante, tes produits de dev sont pas bons et il fait trop chaud dans ce putain de labo! Coup de bol tu as DEUX yeux, un cerveau et une chance de rattraper tout ça, fais le!"
A mon avis tu devrais partir sur 4 étapes:
1 vérifier et apprendre à connaitre ta cellule
2 t'assurer de ton process labo
3 tester ton matos sur les valeurs de base
4 apprendre à compenser ces valeurs de base en fonction de ton flux labo.
et puis jettes un oeil par là j'aime pas trop répéter... |
_________________ Réparation Entretien Restauration d'appareils photographiques modernes et anciens |
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» thomas r.
Messages: 411
Localisation: paris |
Dim 22 Sep, 13 18:19, |
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En film négatif, exposes pour les ombres.
En intérieur et lumière naturelle les écarts sont énormes entre les différentes parties, tu ne pourras pas tout avoir il faudra choisir, surtout si des fenêtres sont dans le champ.
Sur des poses longues les films perdent en sensibilité, c'est variable selon les uns et les autres.
Bref il faudrait réfléchir au cas par cas, ta question est trop général. Dans le doute surexpose ( en négatif ) et apprends à connaitre les situations. |
_________________ tr.
tomariba |
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» Woui-Thon
Messages: 1219
Localisation: 44 |
Dim 22 Sep, 13 22:30, |
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metius a écrit:
certains de mes boitiers ne disposent pas de cellule et j'utilise donc en complément une cellule à main récente (sekonic l-208) .
J'ai eu une petite Sekonic L 208 et j'ai eu plein de sous expositions...
Je suis revenu à mes vieilles Gossen Sixtomat de plus de 50 ans ou sans cellule du tout et ça va beaucoup mieux...
Sinon oui, éviter la mesure réfléchie orientée n'importe ou, en street, l'orienter plutôt au sol.
Et la mesure incidente est souvent bien meilleure car elle mesure directement la lumière disponible, idem quand on se passe de cellule, on finit par mémoriser des types de lumières et ça marche très bien surtout avec un révélateur compensateur. |
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» jeanba3000
Messages: 1779
Localisation: Paname |
Lun 23 Sep, 13 0:04, |
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La mesure incidente ne prend pas en compte la densité du sujet ni son écart de contraste. Dès qu'il s'éloigne du gris moyen, ça ne fonctionne plus, et la correction relève alors de la pifométrie puisqu'on n'aura pas mesuré la densité du sujet.
À ce compte là, la règle du f/16 est tout aussi fiable :-)
Si vraiment tu veux utiliser une cellule, je conseille vivement de suivre le conseil en quatre points de Blanc. Un peu de méthode et de raisonnement ne nuit pas, bien au contraire ! |
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» Greg38
Messages: 3628
Localisation: Grenoble |
Lun 23 Sep, 13 11:34, |
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jeanba3000 a écrit: La mesure incidente ne prend pas en compte la densité du sujet ni son écart de contraste. Dès qu'il s'éloigne du gris moyen, ça ne fonctionne plus, et la correction relève alors de la pifométrie puisqu'on n'aura pas mesuré la densité du sujet.
J'ai un avis a peu près opposé sur la mesure en lumière incidente. Ca fonctionne justement bien parce qu'elle est indépendante de la densité du sujet. Un sujet dense sera naturellement dense sur ta photo et je ne vois pas pourquoi il faudrait le compenser. Certe, on fait "confiance" au néga pour pouvoir encaisser les écarts de contraste mais ca ne me parait pas une si mauvaise méthode de mesure de lumière que ça.
Après, on peut aller plus loin pour tirer parti au maxmimum de la dynamique du néga mais il faut alors passer en mesure spot multizone, c'est un peu plus lourd... |
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» jeanba3000
Messages: 1779
Localisation: Paname |
Lun 23 Sep, 13 13:49, |
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Le problème est si ton sujet est trop dense ou trop lumineux, là, sans correction, tu vas « naturellement » boucher ou cramer l'info sur ton film (ce que tu ne constateras qu'après le développement sans pouvoir refaire ta prise de vue, ou alors tu braquètes à mort), et si tu corriges directement sans mesure de la densité du sujet, ce sera du pifométrique, donc pas plus fiable que la règle du f/16.
Exemples de situations casse-gueule : fort contre-jour, sapins sur la neige, beau Sénégalais à la plage, tas de charbon un après-midi d'hiver sous un ciel voilé très lumineux… Tu t'en sors comment avec ta mesure incidente ?
La mesure spot, c'est effectivement ce qui fonctionne le mieux, mais c'est bien de la mesure réfléchie et pas incidente, et ça demande de connaitre l'écart de contraste de son film.
C'est la seule qui permet alors de placer à coup sûr la densité du sujet là où on veut qu'elle soit sur le film sans boucher ou cramer, mais c'est vrai que c'est plus lent et demande un tout petit peu de cogiter. |
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» Greg38
Messages: 3628
Localisation: Grenoble |
Lun 23 Sep, 13 14:25, |
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Oui, la mesure de lumière incidente ne t'assure pas à 100% de ne pas cramer ou boucher certaines zones dans des cas de forts contrastes. Dans la pratique ça ne m'a jamais gêné avec des films néga mais je fais peu de photo de "tas de charbon un après-midi d'hiver sous un ciel voilé très lumineux".
Dire que dès que l'on s'éloigne du gris moyen ça ne fonctionne plus est faux, c'est juste que ça ne t'assure pas de ne pas cramer ou boucher dans des cas de fort contraste.
Et ça reste bien préférable à la règle du f/16, ou l'estimation entre un ciel voilé/peu nuageux/très nuageux est très piformétriques et ou l'on a plus aucune aide dès que l'on est plus au grand air. |
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» karumbalimba
Messages: 2117
Localisation: Suomi |
Lun 23 Sep, 13 14:56, |
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jeanba3000 a écrit: Le problème est si ton sujet est trop dense ou trop lumineux, là, sans correction, tu vas « naturellement » boucher ou cramer l'info sur ton film (ce que tu ne constateras qu'après le développement sans pouvoir refaire ta prise de vue, ou alors tu braquètes à mort), et si tu corriges directement sans mesure de la densité du sujet, ce sera du pifométrique, donc pas plus fiable que la règle du f/16.
Exemples de situations casse-gueule : fort contre-jour, sapins sur la neige, beau Sénégalais à la plage, tas de charbon un après-midi d'hiver sous un ciel voilé très lumineux… Tu t'en sors comment avec ta mesure incidente ?
La mesure spot, c'est effectivement ce qui fonctionne le mieux, mais c'est bien de la mesure réfléchie et pas incidente, et ça demande de connaitre l'écart de contraste de son film.
C'est la seule qui permet alors de placer à coup sûr la densité du sujet là où on veut qu'elle soit sur le film sans boucher ou cramer, mais c'est vrai que c'est plus lent et demande un tout petit peu de cogiter.
Je ne suis pas certain de comprendre ton résonnement non plus, Jeanba.
Mesurer une lumière réfléchie revient à mesurer 18% de la lumière incidente tombant sur le sujet. C'est la norme Kodak.
Dés que le sujet sort de l'ordinaire (plus clair ou plus sombre que la moyenne réfléchissant 18% de la lumière incidente), il est mieux de passer en lumière incidente. Lorsqu'utilisé en mesure de lumière incidente, le posemètre mesure en fait 18% de la lumière tombant sur le sujet (c'est pour ca qu'on rabat une fenêtre ou un capot devant la cellule par exemple (appelé intégrateur)- pour couper les 81% extras) sans justement se soucier de la luminance de ce sujet.
Dans ce cas on s'affranchit complètement des variations de luminosité du sujet pour ne mesurer que la lumière incidente, de qui permet de restituer fidèlement des sujets clairs ou sombres.
Un bon article sur le sujet: http://www.parlonsphoto.com/cours-de-photo/mesure-de-la-lumiere.html |
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» jeanba3000
Messages: 1779
Localisation: Paname |
Lun 23 Sep, 13 16:28, |
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Non le dôme intégrateur ne sert pas à couper 81 % de la luminance mais à mélanger toutes les luminances pour en faire une moyenne « unie ».
Le but de la photo c'est d'enregistrer correctement un sujet, pas d'exposer un film en fonction de la lumière ambiante.
Voici un bon livre sur le sujet… |
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» Woui-Thon
Messages: 1219
Localisation: 44 |
Lun 23 Sep, 13 16:35, |
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Greg38 a écrit: [
J'ai un avis a peu près opposé sur la mesure en lumière incidente. Ca fonctionne justement bien parce qu'elle est indépendante de la densité du sujet.
+1
Sauf à être un adepte de la HDR, je ne vois pas l’intérêt de se soucier de la densité d'un sujet et de son écart de contraste, car en incidente, toute les valeurs seront naturellement restituées et sans bidouillages. |
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» Greg38
Messages: 3628
Localisation: Grenoble |
Lun 23 Sep, 13 17:20, |
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jeanba3000 a écrit: Le but de la photo c'est d'enregistrer correctement un sujet, pas d'exposer un film en fonction de la lumière ambiante.
En dehors de quelques cas extrèmes, exposer un film en fonction de la lumière ambiante te permettra tout à fait d'enregistrer correctement ton sujet.
Pour faire de la mesure spot, il te faudra interprété ta mesure en fonction de la "densité subjective" que tu feras de ton sujet. Et il te faudra faire du multizone pour être sur d'exposer correctement à la fois les hautes et les basses lumières. Dans ses conditions, oui c'est la méthode la plus effecicace.
Si on ne veux pas se faire l'ayatola de l'expo, la mesure de lumière incidente est une mesure fiable, facile à mettre en oeuvre et qui fonctionnera dans 95% des cas. C'est en tout cas bien meilleur que beaucoup de mesures en lumière réflêchie (pondéré centrale et pas mal de multizones automatiques des appareils modernes). |
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» pscl
Messages: 6442
Localisation: roscoff |
Mar 24 Sep, 13 23:48, |
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Avec une cellule en mesure incidente c'est parfois nécessaire de faire la "casquette" au dessus avec la main sinon la sphère est trompée par la grande quantité de lumière qu'elle reçoit du ciel et ton sujet risque d'être sous-exposé.
Avec un spotmètre comme celui-ci tu peux placer ta zone mesurée en réfléchie sur la gamme de gris. Il tient compte de la réflectance du sujet et même de l'angle de la lumière par rapport à la surface éclairée. Par exemple une peau de type européen mesurée sera restituée en gris 18% donc il faut décaler la mesure en zone 6 voire 7 (surexposer d'un diaph ou deux). L'inverse est vrai aussi pour une peau plus sombre, il faut décaler en zone 3 ou 4 la mesure. C'est sûr c'est plus fastidieux qu'une mesure en incidence mais ça évite pas mal d'erreurs la mesure sur 1 degré. |
_________________ http://imageslatentes.blogspot.com/ |
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» lustman
Messages: 2806
Localisation: Rouen |
Mer 25 Sep, 13 21:22, |
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je n'ai jamais mesuré la lumière avant de prendre une photo, je n'en vois pas l’intérêt, au pif ca marche très bien |
_________________ Sévèrement non burné
http://mickaelferraro.com |
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» jeanba3000
Messages: 1779
Localisation: Paname |
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» lustman
Messages: 2806
Localisation: Rouen |
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» lustman
Messages: 2806
Localisation: Rouen |
Mer 25 Sep, 13 21:53, |
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jeanba3000 a écrit: Un posographe et hop !
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_________________ Sévèrement non burné
http://mickaelferraro.com |
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» polka
Messages: 170
Localisation: Paris |
Lun 07 Oct, 13 8:57, |
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C'est Blanc qui a raison, il n'y a pas de méthode miracle pour obtenir de "bons" négatifs : ça dépend de tout, de l'appareil, de la pellicule, du traitement et de la cellule, donc de la façon dont on utilise tout ça.
Donc, se faire sa propre religion, d'autant plus que même si en principe tout est scientifiquement calibré en densitométrie pour obtenir des résultats identiques, tout le monde n'aime pas la même chose, il y en a qui aiment des négatifs plus clairs, d'autre des négatifs plus sombres ou plus contrastés (sans excès). Trouver sa façon de faire et s'y tenir en général, faire des expériences en dehors des clous parfois pour étendre le champ des possibles.
Personnellement, j'expose toujours les films de la même façon (suivant le film bien sûr à une sensibilité donnée pour lui - et en utilisant ma cellule toujours à ma façon constante), et je développe en "semi-stand" ce qui a l'avantage de faire bien monter les détails peu exposés et de moins boucher les fortes lumières. Et j'obtiens aussi parfois des résultats surprenants, mais on peut encore se rattraper beaucoup au tirage.
Paul |
_________________ La perfection, ce n'est pas quand on ne peut plus rien ajouter, c'est quand on ne peut plus rien retirer (SaintEx... et moi) |
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» Aalexandre
Messages: 14496
Localisation: Bordeaux |
Lun 07 Oct, 13 10:52, |
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qu'appelles-tu semi stand ?
pour les portraits, je fais toujours ma mesure de lumière en incidente. Ce qui marche bien lorsqu'il n'y a pas de contraste trop fort dans la scène (ma denière séance en forêt s'est révélée catastrophique à ce niveau : bouchée et crâmée à la fois).
Par contre, ce qui est difficile c'est d'être capable de dire si le visage que tu vas photographier est plus sombre ou plus clair qu'un gris à 18% sans avoir de référence sous la main |
_________________ La photographie est un sport de combat |
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» Woui-Thon
Messages: 1219
Localisation: 44 |
Lun 07 Oct, 13 11:39, |
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polka a écrit: ça dépend de tout, de l'appareil, de la pellicule, du traitement et de la cellule, donc de la façon dont on utilise tout ça
ça dépends surtout de l'effet visuel souhaité, de la zone que l'on veut on exposer :
Expose-on sur le ciel ou l'éclairage quitte à avoir des premier plans en ombres chinoise ?
Dans un contre jour, expose-on pour la lumière rasante ou bien pour le sujet dans l'ombre ?
Et ainsi de suite...
Aalexandre a écrit: (ma denière séance en forêt s'est révélée catastrophique à ce niveau : bouchée et crâmée à la fois).
C’est là qu'on apprécie un développement compensateur qui commence avec du semi-stand dev comme Polka, (ou une agitation toutes les 3 minutes + 25% du temps pour moi) jusqu’à des révélateurs à 2 bains comme le Diafine ou le l'Emofin qui font des miracles dans les conditions de contraste extrêmes. |
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» Aalexandre
Messages: 14496
Localisation: Bordeaux |
Lun 07 Oct, 13 13:17, |
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Woui-Thon a écrit:
Et ainsi de suite...
Aalexandre a écrit: (ma denière séance en forêt s'est révélée catastrophique à ce niveau : bouchée et crâmée à la fois).
C’est là qu'on apprécie un développement compensateur qui commence avec du semi-stand dev comme Polka, (ou une agitation toutes les 3 minutes + 25% du temps pour moi) jusqu’à des révélateurs à 2 bains comme le Diafine ou le l'Emofin qui font des miracles dans les conditions de contraste extrêmes.
Ben j'ai tout scanné et rien retouché ... la nana n'est pas très contente mais je ne peux quasiment rien sauver (du moins avec photoshop) |
_________________ La photographie est un sport de combat |
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» Woui-Thon
Messages: 1219
Localisation: 44 |
Lun 07 Oct, 13 13:32, |
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Aalexandre a écrit:
Ben j'ai tout scanné et rien retouché ... la nana n'est pas très contente mais je ne peux quasiment rien sauver (du moins avec photoshop)
ça dépends aussi de ta méthode de scan, en scannant avec VueScan en DNG/Raw, ça permets de bien récupérer ce type de négatifs avant Photoshop, quand avec les drivers des scans on n'arrive à rien. |
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» polka
Messages: 170
Localisation: Paris |
Jeu 10 Oct, 13 17:39, |
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Citation: qu'appelles-tu semi stand ?
C'est presque comme le stand, c'est une méthode que j'utilise exclusivement et depuis longtemps avec des révélateurs dits compensateurs comme le Rodinal :
Le Rodinal Agfa proprement dit n'existe plus, mais la même formule est utilisée dans des "génériques" qui s'appellent R09 ; et cette formule étant publique, on peut même se le fabriquer soi-même (mais pourquoi se faire ch... ?).
Personnellement, je l'aime bien parce qu'il fait du grain (que j'aime) et qu'il est "compensateur", surtout quand on l'utilise en développement par épuisement (stand development en anglais). Explication :
Au lieu d'utiliser les concentrations marquées dans le mode d'emploi et les temps de développement correspondants (en plus fonctions de la température), on utilise des quantités de produits juste suffisantes en fonction de la surface de film à développer, et on laisse le film dans le révélateur beaucoup plus longtemps (au minimum une heure). Pour une bobine 120 ou une cartouche 135 36 poses, il faut utiliser 5ml de R09 concentré dans ce qu'il faut d'eau pour remplir suffisamment la cuve.
Dans la méthode stand puriste, on agite seulement tout au début pour chasser les bulles et ensuite on ne touche plus. Comme j'ai parfois eu des problèmes de trainées (à proximité des bords des films 120 ou des perforations des films 135), j'ai adopté une méthode un peu modifiée :
Agitation au début pour chasser les bulles : 20 secondes
Après 5 minutes : 10 secondes
Après 10 minutes : 10 secondes
Après 20 minutes : 10 secondes
et pour finir on laisse encore mariner pendant au moins 30 minutes. Puis on vide la cuve, on rince et on fixe.
Là, j'ai les avantages du stand, et plus de risques de trainées.
Avantages du développement par épuisement (ou stand) :
pour les radins :
on utilise plus de 2 fois moins de concentré par film
pour tous :
pas besoin de se préoccuper de la température
le film se développe dans ses parties peu denses à sa sensibilité nominale, mais dans ses parties les plus denses il se développe moins
donc on a des détails dans les ombres sans trop saturer les négatifs dans les hautes lumières
et de plus, on obtient une meilleure définition des contours (par compensation accrue dans les zones de variations brutales de densités)
et un point inédit pour les sténopistes :
les pellicules réputées pour avoir des écarts de réciprocité importants, en fait avec ce type de développement n'en présentent presque plus du tout !
A+ Paul |
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» kievista
Messages: 72
Localisation: Paris et parfois ailleurs... |
Jeu 21 Nov, 13 13:15, |
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D'habitude je mesure en lumière incidente, j'avais l'impression que c'était le plus fiable (presqu'indépendamment des conditions). Mais là, j'en suis pas très sûr...
Par exemple, pour faire de photos en montagne, paysage enneigé et avoir une neige "blanche", quelle est la meilleure méthode? |
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» Hug0
Messages: 8665
Localisation: Bern, Schweiz |
Jeu 21 Nov, 13 13:29, |
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kievista a écrit: Par exemple, pour faire de photos en montagne, paysage enneigé et avoir une neige "blanche", quelle est la meilleure méthode?
Beaucoup surexposent d'un ou deux stops. C'est vrai que si le soleil tape sur la neige, ta cellule va avoir tendance à sous exposer, et ta scène est bien contrastée (rochers sombres vs neige) tu vas perdre des détails dans les noirs.
Pour ma part j'ai arrêté de surexposer à la neige parce que ça ne m'apportait pas de meilleurs résultats.
Si la lumière est "facile", homogène, je prends une mesure en incidente ; si c'est plus compliqué, zone dans l'ombre par exemple, je prends soit plusieurs mesures en réfléchie et je fais une moyenne, soit une seule mesure en réfléchie de la zone la plus importante de ma composition. Pour avoir de la neige bien blanche, la post production et/ou le tirage vont pas mal aider |
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