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Index du forum  ~  Actualité  ~  une bonne nouvelle d'Italie

» s-r-l
Voir le profil de l'utilisateur Messages: 1380
Mer 31 Juil, 13 10:29, Répondre en citant
Ferrania se relance dans la course aux films !

http://www.filmkorn.org/ferrania-the-new-old-hope-for-analogue-film/

à suivre sur FB : https://www.facebook.com/filmferrania?fref=ts
ou sur leur siite : http://www.filmferrania.it/


en tous cas c'est une bonne nouvelle pour mes elioflex !

à plus
seb
 
» le belu
Voir le profil de l'utilisateur Messages: 1996 Localisation: La Rochelle
Mer 31 Juil, 13 11:59, Répondre en citant
Moi, tant que les autochromes ne seront pas de nouveau commercialisés, je ne verrai aucune bonne nouvelle dans ce monde.

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http://www.davy-jourget.com
 
» M.Geiger
Voir le profil de l'utilisateur Messages: 224 Localisation: Amazonie Française
Mer 31 Juil, 13 12:53, Répondre en citant
le belu a écrit:
Moi, tant que les autochromes ne seront pas de nouveau commercialisés, je ne verrai aucune bonne nouvelle dans ce monde.



Vous vous y connaissez en autochrome ? Je parle pour le développement.

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C'était il a longtemps et ce n'est pas vrai.
 
» s-r-l
Voir le profil de l'utilisateur Messages: 1380
Mer 31 Juil, 13 13:34, Répondre en citant
M.Geiger a écrit:
le belu a écrit:
Moi, tant que les autochromes ne seront pas de nouveau commercialisés, je ne verrai aucune bonne nouvelle dans ce monde.



Vous vous y connaissez en autochrome ? Je parle pour le développement.


ben c'est un peu beaucoup mort l'autochrome ... même en trouvant des plaques vierges ....
en plus je crois que les 2 machines qui écrasaient la fécule ont été démontées
y a pas beaucoup d'espoir

et puis bon, j'approuve aussi un retour de l'autochrome, c'est un peu de la photo végétarienne (;
 
» M.Geiger
Voir le profil de l'utilisateur Messages: 224 Localisation: Amazonie Française
Mer 31 Juil, 13 22:21, Répondre en citant
Je disais ça car j'ai récupéré 4 boites d'autochrome, 2 en 9x12 et 2 en 13x18, il y a quelques années de cela. J'aimerai tenter quelque chose un jour... peut être.

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C'était il a longtemps et ce n'est pas vrai.
 
» troisieme type
Voir le profil de l'utilisateur Messages: 6474 Localisation: Pays Cathare
Mer 31 Juil, 13 22:48, Répondre en citant
Si tu as des plaques vierges, ça vaut le coup d'essayer un développement noir et blanc. Il me semble que c'est du chloro-bromure, non?
Par contre, je crois (puisqu'il y a l'émulsion sur une face et la matrice colorée sur l'autre) qu'il faudra projeter avec un objectif de même focale que celui de la prise de vue, pour voir quelque chose.

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matériel photo artisanal: le labo du troisieme
visitez-moi (oh oui!)
 
» M.Geiger
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Mer 31 Juil, 13 22:50, Répondre en citant
Et niveau sensibilité on est sur du 5 asa je crois, voir même peut être moins...

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C'était il a longtemps et ce n'est pas vrai.
 
» s-r-l
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Jeu 01 Aoû, 13 6:53, Répondre en citant
M.Geiger a écrit:
Je disais ça car j'ai récupéré 4 boites d'autochrome, 2 en 9x12 et 2 en 13x18, il y a quelques années de cela. J'aimerai tenter quelque chose un jour... peut être.


ah ben oui, je comprends mieux top
as tu vu ce lien ? http://autochromes-grange.com/?id_menu=technique&id_menuTech=comment
il y a quelques infos ...
un petit extrait ... mais dans un autre paragraphe j'ai lu qu'il fallait utiliser un filtre jaune à la prise de vue ...


" b) développement non-automatique

C’est donc le développement non automatique que vous devez pratiquer.

1) Choix du révélateur
La maison LUMIERE, dans sa notice, vous laisse libre de choisir soit le révélateur à l’acide pyrogallique soit celui à la métoquinone ; il est d’autres formules qui ont été données et qui sont bonnes, je ne vous citerai que celle de Crémier au métol-hydroquinone, quoiqu’un peu moins rapide mais plus économique.
Entre les deux formules Lumière laquelle choisir ?
Le révélateur à l’acide pyrogallique est préférable pour les clichés surexposés car il agit lentement. Il donne des épreuves où les couleurs sont plus facilement exagérées, donc des clichés chromo qu’on nous reproche si souvent.
Le révélateur à la métoquinone est plus expéditif, les clichés viennent plus vite : si l’autochrome est sous-exposée, il convient alors parfaitement. Les couleurs sont alors à mon avis moins heurtées, les clichés plus doux.
Vous choisirez un de ces révélateurs et vous en changerez le moins possible, car ici, comme pour les plaques ordinaires, le bon révélateur est celui dont on a l’habitude et que l’on connaît bien. Mes instants étant comptés, je me sers de celui à la métoquinone.
2) Choix de l’inverseur
La notice LUMIERE vous parle d’un seul bain d’inversion, le bain C, qui est un permanganate acide : aucun reproche à lui adresser, sauf que, cependant en mettant votre bain en deux solutions, une pour le permanganate l’autre pour l’acide sulfurique, et, en mélangeant au moment de s’en servir, on a parfois des grains d’oxyde de manganèse qui s’incrustent dans la gélatine et qui ne sont point solubles dans le bisulfite de soude, comme le sont ceux du permanganate de potasse.
Vous pouvez donc vous servir pour inverser des bains suivants :

Solution 1 : Bichromate de potasse 2 gr
Eau 500 Cc
Solution 2 : Acide sulfurique 10 Cc
Eau 500 Cc
à mélanger par parties égales au moment de l’usage.
Ce bain a, pour moi, l’énorme avantage de durcir la gélatine, et, avec lui, les points verts sont moins larges et d’un vert jaune moins visible qu’un vert bleu. Par contre, il a l’inconvénient, si vous ne le lavez pas soigneusement à grande eau la plaque qui sort du bain, de donner parfois une coloration jaunâtre de chromate d’argent qui se montrera soit au renforcement,soit à la longue : on évitera ces taches en passant après le deuxième développement l’authochrome dans une solution d’hyposulfite de soude et en lavant ensuite largement.

3) Manipulations
Nous supposons que vous avez choisi le révélateur à la métoquinone et l’inverseur au permanganate ; nous allons pratiquer le développement méthodique permettant de corriger les erreurs dans le temps de pose.
Nous sortons notre plaque des châssis, en évitant de toucher à la gélatine, et nous enlevons le carton, ce qu’on oublie assez facilement, quoique ce soit une faute grossière.
Nous lavons la plaque dans l‘eau durant une vingtaine de secondes ; cette immersion permet au révélateur de s’étendre immédiatement sur toute la plaque et facilite son action.
Vous placez votre plaque gélatine en haut dans la cuvette où vous avez mis votre révélateur incomplet, et, en même temps vous faites marcher votre chronomètre ou vous comptez lentement 1, 2,3 ….ce qui équivaut à peu près à la seconde, après entraînement, bien entendu. Vous surveillez l’apparition des premiers contours, moment auquel vous rajoutez le complément du révélateur ; vous savez le nombre de secondes qui s’est écoulé jusqu’à la venue des contours, il ne vous reste plus qu’à regarder sur le tableau Lumière le temps que votre plaque doit séjourner dans le bain : ce temps écoulé, vous l’enlevez et la rincez rapidement.
2- INVERSION

Puis vous la placez deux minutes dans un bain d’inversion. Cette opération peut se terminer à la lumière, une fois la plaque mise dans le bain.
3- DURCISSEMENT DE LA GÉLATINE

Après l’inversion au permanganate, vous lavez votre plaque et la mettez durant deux minutes dans le bain d’alun de chrome très légèrement additionné de bisulfite de soude ; ce bain durcit un peu la gélatine, mais il ne faut pas compter sur lui pour empêcher le décollement ; il a l’avantage d’enlever le permanganate. En cas d’inversion au bichromate de potasse, on peut procéder à l’élimination de ce dernier en passant la plaque dans une solution bisulfitée sans adjonction d’alun de chrome.
L’inversion terminée, vous pouvez après lavage faire sécher vos plaques et «attendre des semaines ou des mois pour les opérations suivantes».
4- DEUXIÈME DÉVELOPPEMENT

Votre plaque inversée est alors mise dans un bain soit de diamidophénol, soit de métoquinone selon le premier révélateur que vous aurez adopté. Vous ferez ce développement en pleine lumière si vous travaillez de jour : la nuit vous pouvez le faire soit avec du magnésium, soit avec des becs à incandescence, soit encore avec des lampes électriques à filaments métalliques. Il faut toujours pousser le développement, surtout si vous opérez en lumière artificielle.
Le développement terminé, vous lavez à grande eaux et faites sécher «le plus rapidement possible» votre plaque, de préférence avec un ventilateur.
Vous avez une autochrome splendide si tout a été parfaitement exécuté.
Ce magnifique résultat a été dans notre cas obtenu avec deux bains. Vous vous rendez compte que les amateurs, qui ne savent rien de l’autochromie et qui vous disent que la pratique de ces plaques est compliquée, feraient mieux d’étudier un peu la question avant d’en parler.
5- CONSIDÉRATIONS SUR LE DÉVELOPPEMENT CORRIGÉ

Vous voyez, Messieurs, comme théoriquement, il est simple de faire un petit chef-d’œuvre : à lire la notice des fabricants, la perfection serait constante : pourquoi voyons-nous de si nombreux ratés, entendons-nous tant de doléances ? A mon avis, le plus grand nombre des insuccès vient du mauvais calcul du temps de pose. On a des idées préconçues, on veut faire à sa manière et on s’écarte tellement du temps exact que les résultats sont nuls. Je connais un amateur qui n’a jamais rien montré de bon et qui confiant dans la correction des développements, surexposait trente à quarante fois ses clichés ! Il a dû renoncer à l’autochromie.

Je vous en prie, Messieurs, calculez chaque fois votre temps d’exposition et tant que vous n’aurez pas une très longe pratique ce calcul sera toujours plus exact que la pose au jugé.
Il y a certainement dans le développement méthodique, un instant délicat, c’est celui où vous devez faire trois choses à la fois :

voir apparaître les contours
consulter votre montre
enfin ajouter le révélateur
Dans tout cela l’apparition des contours est difficile, mais c’est en jugeant exactement ce moment que vous aurez de bons résultats. Lorsque vous aurez une grande expérience du développement, mais alors seulement, vous pourrez avoir toute indépendance dans le développement de vos plaques.
Je vais vous dire comment j’opère.

6- MA PRATIQUE

Avant tout, je m’inquiète d’égaliser la température des mes bains et de mes cuvettes, en plaçant le tout dans l’eau courant qui doit servir au lavage, sans m’inquiéter de la température de cette eau.
Par temps chaud les cuvettes se mettent rapidement à la température ambiante et il faut les tremper entre chaque cliché dans l’eau de lavage.
Ceci fait, je place dans une cuvette le bain total de développement à la métoquinone ( Rèvélateur= 20, Eau= 80 ), j’y dépose ma plaque après l’avoir lavée à l’eau courante durant au moins quinze à vingt secondes ; à ce moment, je fais marcher la trotteuse de ma montre, tout cela sans éclairage durant les 10 premières secondes de développement ; celles-ci écoulées, j’éclaire avec la lumière Virida. Je cherche à me rendre compte du moment d’apparition des premiers contours et je regarde sur ma montre combien de temps cela a demandé ; je continue le développement en agitant ma cuvette, et pendant ce temps je multiplie par 7 et par 10 le nombre indiqué pour l’apparition des contours ; soit 12 ce nombre, j’obtiens 84 et 120 ; ces chiffres indiquent que généralement mon développement sera terminé entre 84 et 120 secondes.
Lorsqu’il y a 84 secondes que ma plaque est dans le bain de développement, je commence à la regarder par transparence : à ce moment le ciel et les grandes lumières sont peu transparents, et le reste du négatif est encore opaque. Vous le replacez dans le bain, et toutes les 10 secondes vous le regardez par transparence ; il arrive bientôt et cela avant que les 120 secondes se soient écoulées un moment où « le négatif devient légèrement transparent dans sa totalité c’est l’instant où vous devez arrêter le développement ». Ces chiffres 7 et 10 qui servent de multiplicateur , ne sont pas mathématiquement exacts, ils ne sont qu’un guide approximatif indiquant le moment où vous devez rechercher la légère transparence qui motivera l’arrêt de développement.
Je me passe généralement de ces chiffres et « je juge uniquement par transparence » : d’ailleurs des clichés très surexposés viennent plus vite que le temps indiqué par le multiple 7, ou s’ils sont trop sous-exposés, ils demandent plus que l’indication donnée par le multiple 10.
Cependant pour des poses calculées avec les tables, qui ne sont par conséquent jamais très incorrectes, ils vous guideront ultérieurement dans vos essais d’indépendance.

Cette façon d’opérer a l’énorme avantage de tâter vos clichés comme pour les plaques ordinaires, car si vous avez des plaques surexposées ou que vous jugiez telles, (marine, montagne), vous mettez une demi-dose du rèvélateur ; si elles sont sous-exposées vous pouvez mettre deux ou trois fois la dose du révélateur « et toujours vous jugerez de l’arrêt du développement par sa transparence ». Je vous recommande d’avoir toujours la même intensité de lumière dans votre laboratoire et, si vous développez le jour, d’attendre que votre œil soit fait à l’obscurité avant de commencer : sans ces deux précautions, vous jugeriez mal du moment où la plaque doit être sortie du bain.
Mon inversion et le deuxième développement se font comme dans la méthode classique dont nous avons déjà parlée.
Vous voyez, Messieurs, combien cette méthode est élastique ; c’est une question d’expérience, qui vous permettra de bien développer des clichés qui ont de gros écarts de pose et qui avec le développement automatique seraient infailliblement perdus.

7- LE VERNISSAGE

Le vernissage, qui est la plus désagréable de toutes les manipulations des autochromes, me semble indispensable ; la première année, je l’avais supprimé pour mes clichés stéréoscopiques, et, j’y suis revenu, non pas à cause du faible éclaircissement du cliché qu’il provoque, mais parce qu’il donne de la résistance à la gélatine. J’avais observé que sur quelques clichés 6x13, la gélatine commençait à se trouer, par suite de chocs que recevaient les clichés en les passant dans les stéréoscopes à main ; depuis que je vernis toutes mes autochromes, cet accident ne se produit plus.
La formule LUMIERE donne un produit trop épais qui poisse et avec lequel il est difficile d’avoir une couche sans bavure : il faut étendre le vernis Lumière de 2/3 de benzine cristallisable.
Je n’ai malheureusement aucun tour de main à vous donner pour le vernissage, et, j’avoue toujours tacher le dos de mes plaques par des bavures que j’enlève avec la benzine cristallisable.
On vous conseille dans de nombreux articles, de dévernir vos plaques pour les renforcer ou les descendre ; ne faites jamais cela, car il est à peu près impossible de les dévernir complètement. Une partie de votre gélatine conservera quelques parcelles de vernis et vous aurez de grosses taches contre lesquelles vous ne pourrez rien tenter.
Réfléchissez donc bien et examinez vos clichés de nombreuses fois avec des éclairages variés avant de les vernir, pour n’avoir ensuite aucun regret.
Docteur Pierre Elisée GRANGE de la Société Photographique de Lyon.
 
» M.Geiger
Voir le profil de l'utilisateur Messages: 224 Localisation: Amazonie Française
Jeu 01 Aoû, 13 12:12, Répondre en citant
Merci ô combien pour ces informations, jusqu'a présent je me contentais de les rergarder, les boites sont belles, la typo aussi. Henri Gaud m'avait filé des info à une époque, je crois même qu'il fut actif sur ce forum il y a quelques années.

_________________
C'était il a longtemps et ce n'est pas vrai.
 
» Max.T
Voir le profil de l'utilisateur Messages: 228 Localisation: Lille
Jeu 01 Aoû, 13 19:01, Répondre en citant
le belu a écrit:
Moi, tant que les autochromes ne seront pas de nouveau commercialisés, je ne verrai aucune bonne nouvelle dans ce monde.


Je suis du même avis.

_________________
www.maxencetorillioux.com
 
» s-r-l
Voir le profil de l'utilisateur Messages: 1380
Jeu 01 Aoû, 13 19:48, Répondre en citant
M.Geiger a écrit:
Merci ô combien pour ces informations, jusqu'a présent je me contentais de les rergarder, les boites sont belles, la typo aussi. Henri Gaud m'avait filé des info à une époque, je crois même qu'il fut actif sur ce forum il y a quelques années.


j'ai trouvé ce lien ce matin en cherchant du coup, et c'est un des trucs les plus complets que j'ai trouvé sur le web
( enfin il me semble , l'autochrome reste encore un mystère semble-t-il... )
un de mes contacts FB qui a une énorme collection de livres photos me disait qu'il y avait plein d'ouvrages et de méthodes différentes, peut-être qu'un jour en saurons nous plus ? )

sinon pour en revenir à cette bonne nouvelle italienne qui ne passionne pas les foules, Ferrania parle de commercialiser un film inversible ... (:

( je cois que le passage de Riton n'a pas laissé que de bons souvenirs aux uns et aux autres (; j'étais pas là à l'époque mais je crois que la rencontre fut " tendue " mais en cherchant on trouve par ci par là quelques uns de ses bons conseils )
 
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