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» boby
Messages: 6469
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| Mar 29 Jan, 08 9:35, |
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Vous pouvez acheter vos photos ici :
Lumas, 40, rue de Seine, 75006 Paris. Tél. : 01 43 29 10 29 et www.fr.lumas.com
L'Oeil ouvert, 11, rue de la Grange-aux-Belles, 75010 Paris. Tél. : 08 72 58 72 88 et www.loeilouvert.com
Polka galerie, jusqu'au 15 janvier à l'espace W, 44, rue Lepic, 75018 Paris. www.polkagalerie.com
Wanted Paris, 11-14, cité Dupetit-Thouard, 75003 Paris. Tél. : 01 45 20 22 01 et www.wantedparis.com
La photo d'art se démocratise
François Dargent
lefigaro.fr
À Paris mais aussi sur Internet, de nouvelles galeries proposent des éditions d'oeuvres à moindre prix.
Les amateurs ont longtemps punaisé la photographie au mur sans ménagement. Une fois jauni et écorné, le poster finissait tristement dans la poubelle. Aujourd'hui, la photographie d'auteur connaît une destinée beaucoup plus noble : elle s'encadre et se fait admirer dans les intérieurs privés comme sur les cimaises d'un musée. Les responsables ? Une nouvelle génération de galeries qui proposent des tirages originaux d'artistes à des tarifs très abordables. La révolution numérique est aussi passée par là.
Malgré des prix qui s'envolent sur le marché de l'art, les oeuvres n'ont jamais été aussi accessibles qu'aujourd'hui. L'ouverture, le mois dernier à Paris, de la galerie allemande Lumas, est un signe. Cette société d'édition de photographie contemporaine qui possède déjà onze établissements en Allemagne, à New York et à Zurich, a investi, en France, l'ancien fief d'exposition de Karl Lagerfeld à SaintGermain-des-Prés. Ici, rien n'est plus simple que de repartir avec une photographie sous le bras. Et ceux qui ne peuvent s'y rendre sont invités à faire leur marché sur Internet.
Dans la galerie, les images sont au mur, déjà encadrées ou montées sur une plaque d'aluminium protégée par un Plexiglas, pour un effet très contemporain. Le prix d'appel est bas (27 eur le format polaroïd) mais les plus chers atteignent un peu plus de 2 000 eur . Des grands classiques signés Steichen, des nus du Suisse Michel Comte, des vues de Venise grand format de Larry Yust, des photos d'animaux très esthétiques de Horst Klemm jusqu'au portrait de Joan Crawford exhumé d'un fonds d'archives américain, il y en a vraiment pour tous les goûts et tous les portefeuilles.
Promotion d'artistes contemporains
De tels établissements cultivent leurs différences. L'accueil peut être moins intimidant que chez un galeriste classique. La possibilité de visualiser chez soi tranquillement les oeuvres grâce aux sites Web de ces nouveaux venus décomplexent les acquéreurs. « Souvent, les clients viennent chez nous après avoir vu nos offres sur Internet. Ils se rassurent ainsi sur leur qualité. Et n'hésitent pas ensuite à acheter sur le Web, surtout s'ils habitent à l'étranger ou en province », explique Jean-Baptiste Simon, le responsable du développement de la florissante galerie Wanted Paris qui a ouvert il y a deux ans un espace de 450 m² dédié à la photographie contemporaine. Soixante-dix artistes y sont représentés, tandis que, tous les mois, de nouveaux photographes y entrent par le biais du site Internet.
Un comité de sélection fait le tri parmi les cent candidatures spontanées parvenant chaque semaine. Une fois choisis, les photographes bénéficient d'un contrat d'exclusivité qui fixe le choix des oeuvres et leur tirage. Les jeunes talents sont acceptés, mais les photographes plus connus donnent leur estampille professionnelle à la galerie qui envisage d'ouvrir un deuxième lieu à Paris et un troisième à l'étranger.
Car, face au développement anarchique des webgaleries, les plus sérieuses se différencient en faisant un véritable travail de promotion des artistes contemporains. C'est le cas de l'?il ouvert, qui met à l'honneur vingt-huit photographes en favorisant une démarche d'auteur, comme l'explique Magali Bru, l'une des responsables : « Il faut que la photo soutienne une histoire. La plupart de nos artistes travaillent en collectif ou en agence. Grâce à la galerie, ils touchent un public différent. Nous tenons aussi à organiser des rencontres pour partager notre passion avec les visiteurs. » Ce mois-ci, L'?il ouvert a choisi d'exposer les portraits d'auto-stoppeurs de l'Américain Doug Biggert à travers vingt images originales dûment sélectionnées.
Des pointures du photojournalisme
« Chaque photo a son histoire », c'est aussi le slogan choisi par Polka, la toute nouvelle galerie créée par la famille Genestar, consacrée au photojournalisme. Le principe est celui d'une galerie permanente en ligne qui se double ponctuellement d'une galerie itinérante, le lieu étant choisi en fonction du thème de l'exposition. Un magazine est édité qui laisse une trace. « Internet, c'est l'exhaustivité, la facilité, la possibilité d'accéder au monde entier. Être présent dans un lieu est capital pour pouvoir montrer concrètement de belles choses sur un mur, souligne Édouard Genestar, co-créateur de Polka. Le fait de parier sur une galerie itinérante, donc sur une structure légère, nous permet d'investir sur l'essentiel, les artistes. »
La nouvelle galerie ne cache pas sa volonté de travailler avec des photographes connus de tous. Dans le catalogue, l'aspect people est fortement marqué. Il est contrebalancé par la présence de pointures du photojournalisme. À chacun, Polka a demandé de piocher dans son fonds pour en tirer « des images qui racontent une histoire », l'évolution de la Chine à travers cinquante ans de reportage chez Marc Riboud, les « survivants de l'île noire » en Azerbaïdjan chez Réza, les travailleurs indiens chez Sebastiao Salgado.
Une photographie de Salgado 50 × 60 cm se vend ici 3 700 eur , « payable en plusieurs fois » précise-t-on à la galerie qui peut même venir accrocher l'image au mur et conseiller son client sur l'éclairage. |
_________________
cedricjalade.com |
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» Christophe
Messages: 7010
Localisation: 95 |
| Mar 29 Jan, 08 10:57, |
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C'est tres bien et c'est une des bonnes voies...
Il faut aussi cotoyer des auteurs, discuter avec eux pour leur acheter leur oeuvres, parier sur de jeunes auteurs a des prix raisonnables, voir sur le marche americain qui est beaucoup plus florissant, avoir une veille stategique sur les sites d'encheres ou passe parfois des perles pour pas tres cher ( j'ai un Nan Goldin et un Katharina Boss obtenus a un prix raisonnable... et je regrette avoir laisser passe des Boubat et un Mapplethorpe qu'on me proposait pas trop cher...), ne pas forcement se focaliser sur le nom (mais surtout se faire plaisir) et etre vigilant sur le volet "conservation de l'oeuvre" (par exemple le "montées sur une plaque d'aluminium protégée par un Plexiglas, pour un effet très contemporain", AKA Diasec, ca fait un peu peur en terme de durabilite)....
@+
Christophe |
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Nous construisons le monde, alors que nous pensons le percevoir (Paul Watzlawick) |
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» Christophe
Messages: 7010
Localisation: 95 |
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» boby
Messages: 6469
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