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» OPB.Nino
Voir le profil de l'utilisateur Messages: 1655 Localisation: Paris (avant) - NY (maintenant)
Sam 22 Oct, 11 12:08, Répondre en citant
Hello tout le monde.

Je voulais savoir si qqu'un pouvait me renseigner sur la démarche administrative, et qui contacter pour l'autorisation de "visite".

Mon choix se porterait sur un établissement psychiatrique (type Villejuif, banlieue parisienne), et un centre pénitencier de Paris.

Certes ces sujets sont usés jusqu'à la corde, mais j'ai bien envie de me confronter à l'angoisse de tels lieux, et découvrir cette réalité. Qu'est-ce qui est faisable, et au contraire pas faisable?


Merci d'avance pour vos tuyaux!

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OPB Photography
 
» tom@
Invité
Sam 22 Oct, 11 12:43, Répondre en citant
Commence par téléphoner directement à l'établissement que tu souhaite visiter et eux te diront de suite qui contacter! Wink
 
» Blanc
Voir le profil de l'utilisateur Messages: 1334 Localisation: Orléans
Sam 22 Oct, 11 15:13, Répondre en citant
L'idéal est quand même d'avoir un membre des équipes de ton côté avant d'attaquer la démarche.

Les sujets sont usés jusqu'à la corde sur le glauquissime et le décallage mais il reste beaucoup à en tirer amha, Comme pour tous les sujets une image c'est la confrontation entre un sujet un point de vue et de la chance.

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Réparation Entretien Restauration d'appareils photographiques modernes et anciens
 
» OPB.Nino
Voir le profil de l'utilisateur Messages: 1655 Localisation: Paris (avant) - NY (maintenant)
Lun 24 Oct, 11 14:43, Répondre en citant
Contact (par mail) à la Direction du Centre Psychiatrique Paul Guiraud de Villejuif :

Mon Mail

Citation:
Bonjour,

je suis photographe amateur, et souhaiterais avoir l'accréditation, ou, parlons plus simplement, votre accord, pour visiter les différents secteurs de votre centre psychiatrique et réaliser un reportage photographique.

Je ne représente aucun organisme ou lobby, ma démarche n'est ni politique, ni représentant un quelconque engagement. Je précise car j'ai pu lire des critiques sur internet, à l'égard des pratiques administrées par vos équipes médicales.

J'aimerais simplement me confronter à votre réalité, et capter au travers du viseur la nature humaine dans sa plus grande détresse. J'aimerais bien entendu pouvoir photographier les patients, les pièces de dégrisement, le quotidien.

Je n'ai qu'un simple site internet à montrer pour vous présenter qui je suis. Je travaille en argentique. J'ai 26 ans.

Merci d'avance pour votre retour.

Cdt,



Leur réponse
Citation:
Bonjour,

Le respect du droit à la vie privée de nos patients en situation de fragilité psychique à l’instant de leur hospitalisation notamment est un impératif qui fait partie intégrante des soins et des missions qui nous sont confiées. Le droit à l’image des patients - que ce soit la prise de photos mais également la diffusion est très stricte et réglementée par la loi et particulièrement cadrée en milieu hospitalier.

Bien que le groupe hospitalier reçoive de nombreuses demandes de reportages chaque jour, nous n’accédons donc que très rarement à ces demandes et de toute façon dans l’absolu respect du droit à l’image.

Je suis donc au regret de devoir décliner votre proposition de reportage chez nous.


Je vous prie de recevoir, l’expression de toute notre considération.


Céline Delysse
Directrice adjointe


Ma réponse (sans grand espoir)
Citation:
Madame DELYSSE,

je n'en attendais pas moins de la part de la Direction et du règlement.

Le droit à l'image est une chose que je respecte; aussi, il n'est nullement dans mon intention de troubler vos services psychiatriques, ni le corps médical, ni les patients internés. La photographie représente un vecteur de communication et est, bien souvent, aussi considérée comme un outil du langage et de l'ouverture à autrui.

Vous êtes sans doute d'accord avec moi pour penser que malgré de lourds handicaps psychiques, vos patients n'en restent pas moins des Hommes. A quelle réaction peut-on s'attendre si une telle visite m'est autorisée?

Je reste à votre disposition et suis curieux de connaître la nature de ces rencontres déjà validées par votre Direction.

Cordialement.



On peut lire des trucs qui font froid dans le dos, au sujet de ce centre psychiatrique. Notamment sur un fameux "pavillon 38". On est tout droit sortis d'un film d'épouvante...... Confused

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OPB Photography
 
» Saicos
Voir le profil de l'utilisateur Messages: 146 Localisation: Normandie
Lun 24 Oct, 11 15:35, Répondre en citant
A mon avis, tu allais droit dans le mur avec ta première demande : "Je précise car j'ai pu lire…………"
Autrement dit, je vous fais une demande de transparence mais je suis à priori persuadé que vos méthodes sont dégueulasses……

La réponse de la dame était prévisible, beaucoup de paramètres lui échappant (comment garantir le secret médical, le droit à l'image, et sans parler de la loi, le respect de la personne humaine en situation de faiblesse ?).

Ensuite, tu t'enfonces carrément ("Je n'en attendais pas moins de la part de la Direction") En clair, vous êtes des gros c… et j'en étais déjà persuadé avant de vous écrire.
Après, tu creuses : "vous êtes sans doute d'accord avec moi………"). Là, tu la prends carrément pour une demeurée sadique et inhumaine.

Enfin ton dernier commentaire sur la pavillon 38 reflète bien que tu es bourré d'à priori et n'est certainement pas prêt à traiter ce genre de sujet plus que délicat.

Conclusion, rien d'étonnant si le refus persiste devant une maladresse aussi désastreuse !
 
» charan
Voir le profil de l'utilisateur Messages: 438
Lun 24 Oct, 11 15:53, Répondre en citant
Tu n'as jamais approché ce milieu, je suppose ?

Parce que vu de loin, ça fait un peu penser à quelqu'un qui part faire le Mont Blanc en tong parce qu'il parait qu'il y a une jolie vue de là haut.

Je te suggère 2 ans d'animation d'atelier photo avec un public moins chaud que l'intra-hospitalier (genre regarde à l'hopital de jour de ton secteur si ils ne seraient pas intéressés). Et après, tu verras ce que tu auras vraiment envie de faire comme photos. Si tu en as toujours envie.

Désolé si tu trouves ça assez cassant, en fait je me retiens.


Accessoirement, un mail ne se publie pas sans demander l'accord de la personne qui l'a envoyé. à minima, tu biffes le nom. Surtout dans ce genre de contexte. En plus d'être illégal, ça peut être dangereux pour la personne qui t'a répondu.
 
» troisieme type
Voir le profil de l'utilisateur Messages: 6474 Localisation: Pays Cathare
Lun 24 Oct, 11 16:12, Répondre en citant
A mon avis ta demande peut être peaufinée.
A la base tu as un projet. Je commencerais par ça: Qui es-tu (identité et statut). Pourquoi tu veux photographier ces gens. Qu'est-ce qui t'intéresse dans ce sujet-là. Que penses-tu pouvoir en tirer sur le plan personnel, et quel "bénéfice" peuvent en tirer les patients.
Quitte à prendre le risque d'énoncer des lieux communs. Si la franchise est là, je pense qu'on te les pardonneras.

Essaie de trouver quelque chose, dans ton travail, qui puisse montrer que tu ne cherches pas être voyeur, mais bien à souligner les mots humains dans un but documentaire. Je pense à ta série "les oubliés", qui même si elle ne montre personne, est intéressante pour exposer ta démarche.

La question des organismes ou lobbys, il faut la zapper. Dis qui tu es dans ta présentation. Que tu veuilles "justifier" ton statut laisse à penser que tu en dis moins que ce que tu penses. C'est mon avis.

Et termine par le coté officiel, accord de l'établissement et gestion du droit à l'image. Et là c'est vrai que c'est délicat, le milieu hospitalier étant un de rares métiers tenu au secret professionnel. D'autant plus délicat que les patients sont souvent considérés comme incapables de s'assumer. La encore, il faut que tu arrives à mettre en avant ce que tu auras dit dans ta présentation du sujet.

Comme le dit Bruno, essaie de prendre contact avec un membre des équipes pour débroussailler le terrain. Prends le temps, ce n'est pas (à mon avis) un sujet qui se traite vite.
N'envoie pas d'e-mail, téléphone. C'est trop important pour que tu puisse t'en passer. Quitte à te faire un plan d'appel avant, ça te permettra de voir ou ça peut coincer et de trouver les parades.

Et parce que je pense qu'il faut être vigilant sur un sujet comme ça, fait attention aux termes que tu emploie. En france on peut être interné sur dénonciation familiale, il suffit d'avoir un rapport de statut social fort/faible. Ça peut paraitre incroyable mais c'est tristement vrai. Ne pas prendre les gens pour des tortionnaires donc, comme le dit Saicos, mais ne pas oublier que le système psychiatrique ne navigue pas toujours sur des bases saines...

Un bouquin qui peut t'intéresser dans la mesure ou il a une démarche similaire: Domicile fixe, de Bruno Bachelet

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matériel photo artisanal: le labo du troisieme
visitez-moi (oh oui!)
 
» OPB.Nino
Voir le profil de l'utilisateur Messages: 1655 Localisation: Paris (avant) - NY (maintenant)
Lun 24 Oct, 11 16:14, Répondre en citant
Mouais.

Marrant parce que vous avez l'air tellement aux faits, peut-être aurait-il été sympa de prodiguer vos conseils en réponse du topic initialement lancé !

Je n'ai aucun remord à l'égard de ces personnes; je suis resté respectueux. Pour autant, ils peuvent m'envoyer me faire f*** ça ne m'empêchera pas de dormir. Bien entendu que mon message est prévisible. Je ne cherche pas à dresser un tableau rose bonbon, je suis foncièrement contre l'acharnement thérapeutique, si l'on peut encore appeler ça en ces termes.

Bref, je suis (encore une fois) preneur de retours d'expérience en la matière.

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OPB Photography
 
» OPB.Nino
Voir le profil de l'utilisateur Messages: 1655 Localisation: Paris (avant) - NY (maintenant)
Lun 24 Oct, 11 16:16, Répondre en citant
Merci troisième type. Voilà la démarche. Je vais tenter de poursuivre dans cette direction. C'était en quelque sorte l'essence de mon message.

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OPB Photography
 
» OPB.Nino
Voir le profil de l'utilisateur Messages: 1655 Localisation: Paris (avant) - NY (maintenant)
Lun 24 Oct, 11 16:23, Répondre en citant
Quant à l'anonymat, tu tapes google centre hospitalier psychiatrique villejuif, tu accèdes à leur site, et tu obtiens l'ensemble de " l'organigramme " détaillant fonction, nom, adresse email.

A +

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OPB Photography
 
» Saicos
Voir le profil de l'utilisateur Messages: 146 Localisation: Normandie
Lun 24 Oct, 11 16:46, Répondre en citant
Une démarche parmi d'autres, dans ce domaine :

http://www.linternaute.com/photo_numerique/diaporama-image/salah-benacer/interview-lire.shtml
 
» Jophoto
Voir le profil de l'utilisateur Messages: 2788 Localisation: Strasbourg
Lun 24 Oct, 11 17:25, Répondre en citant
C'est vrai que ta première lettre était très "crue" !!
A mon avis, pour un Ets Psychiatrique, il ne suffira pas d'avoir l'autorisation du chef de l'établissement ou de service, il te faudra aussi le droit du référent (ou tuteur) de la personne ayant un handicap mental.

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http://www.flickr.com/photos/jophoto67/
http://joellintz.canalblog.com/
http://lintz.chez-alice.fr/
 
» charan
Voir le profil de l'utilisateur Messages: 438
Lun 24 Oct, 11 17:34, Répondre en citant
OPB.Nino a écrit:

Marrant parce que vous avez l'air tellement aux faits, peut-être aurait-il été sympa de prodiguer vos conseils en réponse du topic initialement lancé !


Tu n'as pas envisagé qu'il y a des gens qui mettent deux jours à découvrir un topic, par exemple parce qu'ils ne sont pas pluggés 24/24 7/7 sur internet ?

à mon avis, tu as des montagnes de trucs à résoudre avant de te poser des questions de droit à l'image.
La première : qu'est ce que je veux/peux leur apporter ?
 
» Jophoto
Voir le profil de l'utilisateur Messages: 2788 Localisation: Strasbourg
Lun 24 Oct, 11 17:43, Répondre en citant
Travaillant actuellement dans ce domaine, il est important de rapeller ceci :

Le droit à l’image est également particulièrement protégé pour les usagers
vulnérables des établissements sociaux. Ce droit est protégé civilement et
pénalement. Devant les tribunaux civils, en cas de préjudice, il est possible de
demander des dommages et intérêt sur le fondement de l’article 9 du code civil. Le
non respect de ce droit est avéré quand la personne a été prise sans son
consentement dans un endroit privé
15
. Il a été ainsi jugé que « la reproduction
d’images représentant des handicapés mentaux dans l’intimité de leur existence
quotidienne dans l’établissement où ils vivent et ce, sans l’autorisation de leurs
représentants légaux, constitue, à elle seule, une atteinte illicite à l’intimité de leur vie
privée »
16
. Un journaliste avait fait un film intitulé « Décomptes de la folie ordinaire »
pour une télévision locale et avait filmé des personnes handicapées sans avoir
obtenu toutes les autorisations nécessaires. Dans ce cas, le réalisateur aurait du
obtenir l’autorisation des personnes elles-mêmes et de leurs tuteurs avec
l’autorisation du juge. Mais ce droit à l’image est également assuré par des
dispositions pénales: l’article 226-1 du code pénal punit d’un an d’emprisonnement et
de 45000 euros le fait de fixer, enregistrer ou transmettre sans le consentement de
celle-ci, l’image d’une personne se trouvant dans un lieu privé. Il est admis
cependant que le consentement de l’intéressé a été présumé si le photographe a agi
au vu et au su des intéressés sans qu’il s’y soit opposé, alors qu’il était en mesure de
le faire. Pour reproduire une image et éviter des contentieux, il convient en effet de
respecter un certains nombres de règles. Il convient tout d’abord de demander le
consentement des personnes elles-mêmes. Mais cela ne suffit pas pour les
personnes majeures sous tutelle. Il est alors nécessaire de demander l’autorisation
au tuteur et même du juge de tutelles dans le cadre d’une tutelle de gérance. Pour
les mineurs, il convient également de demander l’accord des parents ou des
représentants légaux.

_________________
http://www.flickr.com/photos/jophoto67/
http://joellintz.canalblog.com/
http://lintz.chez-alice.fr/
 
» neppo
Voir le profil de l'utilisateur Messages: 1039 Localisation: manzat
Lun 24 Oct, 11 20:31, Répondre en citant
mon fils qui est sur la photo et qui fréquente des établissements (comme on dit) il est majeur et sous tutelle et bin vous êtes pas prêt de le prendre en photo

1 parce que vous y arriverez jamais aussi bien que moi

2 parce que: "Je ne représente aucun organisme ou lobby, ma démarche n'est ni politique, ni représentant un quelconque engagement". ou "mais il reste beaucoup à en tirer amha"

3 parce que jophoto a raison
Tongue

_________________
neppo flickr
 
» Noad
Voir le profil de l'utilisateur Messages: 492
Lun 24 Oct, 11 20:39, Répondre en citant
Salut,

je suis un nouveau venu et c'est un sujet qui me tient à coeur. Je travaille dans la psy et j'ai également voulu en faire des photos à un moment, j'en vois tous les jours à faire, c'est un sujet énorme. Mais j'abandonne l'idée petit à petit, au fur et à mesure que j'apprends à connaitre ce monde. Approche le milieu sans penser photo dans un premier temps, ça t'enlèvera beaucoup d'à priori, et tu ne trouveras ni film d'épouvante, ni acharnement thérapeutique, en psychiatrie. Des gens qui souffrent à cause de leur maladie, oui. Le milieu est compliqué, le soin aussi.

Pose-toi bien la question du "pourquoi" de ta démarche et tu verras si tu veux toujours en faire un sujet photographique Wink Les raisons sont compréhensibles en tout cas, c'est un univers à part, aucun doute.
 
» OPB.Nino
Voir le profil de l'utilisateur Messages: 1655 Localisation: Paris (avant) - NY (maintenant)
Lun 24 Oct, 11 21:12, Répondre en citant
Hé bien! J'étais loin d'imaginer que ce serait un sujet qui fasse tant couler d'encre que celà, et surtout, que certains ici étaient dans la fonction, ou quelqu'un de proche concerné.

Pour autant, ce n'est pas dans ma nature que de donner de le pathos, et je ne m'excuserai pas puisque je n'ai dénigré personne et ce n'est pas mon objectif. Que ca réveille en certains des douleurs personnelles, j'en suis navré.

Je trouve la démarche intimement spirituelle au final, et je remercie Saicos pour la découverte, cf le lien donné un peu plus haut. Vous me demandez de m'interroger moi-même sur la finalité, ou le pourquoi?
Y-a t'il nécessité d'être convaincu et de mettre par écrit les idées ? Je n'en suis pas si sûr. Tout ce que je sais, c'est que ma méconnaissance du sujet, que vous moquez et prenez pour de l'ignorance, est ma force. Je ne sais pas à quoi m'attendre. J'ai justement envie de découvrir, et voir de mes propres yeux. J'imagine simplement l'expérience bouleversante. Car la confrontation doit ramener à notre propre fragilité, bouleversante.

J'ai certes peu d'espoir d'aboutir à une visite. Mais une chose est sûre, je vais prendre le temps de les appeler et me présenter à eux. Après, libre à eux de me dire oui ou non.

Au final, quand on examine le système carcéral et psychiatrique, on n'en sait rien de l'extérieur. On ignore tout. Vous le dites vous-même. Et pourtant, ce sont les derniers remparts de notre civilisation dans le traitement humain. Les néfastes, les absents mentaux, les déliquants, les forcenés, tous ces individus qu'on cloître pour mieux préserver l'intégrité et la sécurité de la société. Mon constat est que nous sommes tous quelque part fou. Et quels sont les réels dogmes ou connaissances scientifiques pour admettre la véracité d'une pathologie, dans des cas si complexes? Comment est-il possible de pouvoir décider du droit de vie ou de tutelle (de mort?), sur un "simple" diagnostic.

Est-ce que VOL AU DESSUS D'UN NID DE COUCOUS, ou AWAKENINGS relèvent uniquement de la fiction? Je pense vraiment que la détresse et l'anéantissement de l'être sont les premières choses qui blessent lorsque l'on passe les portes d'un centre psychiatrique. Je m'arrêterai là. Le reste, c'est de l'ordre privé et des convictions. Mais si vous me demandez, je vous dirais volontiers que le droit à l'euthanasie devrait être un dû, un choix possible.
Là encore, je vous conseille un film poignant, MAR ADENTRO.


Bonsoir.

_________________
OPB Photography
 
» Saicos
Voir le profil de l'utilisateur Messages: 146 Localisation: Normandie
Lun 24 Oct, 11 21:34, Répondre en citant
Ce n'est pas tellement ton envie de travailler sur ce sujet qui prête à polémique (le lien que je t'ai;mis montre à quel point on peut montrer les sujets dérangeants avec pudeur et émotion), mais la façon dont tu es parti sur cette idée sans prendre en compte les réticences bien naturelles et de l'administration, et des soignants, et des familles et des patient eux-mêmes en premier lieu.
Et puis, pourquoi raccroches tu systématiquement l'euthanasie avec ce sujet qui n'a rien à voir? La psychiatrie est un monde multiple avec des guérisons, des rémissions, des degrés dans la douleur et la souffrance, des ……………des……des et des………

HS : et puis tu sais, l'euthanasie à laquelle tu semble tenir à tout prix, elle est très belle en théorie, mais quand on est confronté à la douleur et au dépérissement d'un être qu'on aime, on aimerait que ce mot n'ai jamais existé, surtout dans la bouche de ceux qui n'y ont jamais été confrontés.
 
» OPB.Nino
Voir le profil de l'utilisateur Messages: 1655 Localisation: Paris (avant) - NY (maintenant)
Lun 24 Oct, 11 21:45, Répondre en citant
Saicos a écrit:

HS : et puis tu sais, l'euthanasie à laquelle tu semble tenir à tout prix, elle est très belle en théorie, mais quand on est confronté à la douleur et au dépérissement d'un être qu'on aime, on aimerait que ce mot n'ai jamais existé, surtout dans la bouche de ceux qui n'y ont jamais été confrontés.


Ah bon? Alors on ne doit pas avoir la même définition de la notion de 'dignité humaine'. Pourquoi avoir autant peur de la mort? Pourquoi ne pas accompagner le patient en fin de vie, au repos éternel? Comment se réjouir de maintenir en vie un être aimé, paralysé, vide, absent, souffrant, enfermé dans une coquille? Je crois plutôt que c'est la plus grande des injustices.

Regarde le film. Et si tu ne pleures pas, et si ton point de vue reste le même, alors je te souhaite de vivre en bonne santé jusqu'à ton dernier jour.

_________________
OPB Photography
 
» charan
Voir le profil de l'utilisateur Messages: 438
Lun 24 Oct, 11 23:08, Répondre en citant
OPB.Nino a écrit:
Hé bien! J'étais loin d'imaginer ...


Oui, oui... tu es loin, loin, très loin d'imaginer...

ce que très justement Saicos a écrit:
des ……………des……des et des………


Remarque, c'est pas une question d'intelligence : Einstein a dit la même chose en 1944 face à un joli champignon fumeux.

Je maintiens mon conseil petit scarabé : 2 ans d'atelier photo en hôpital de jour ou autre structure ouverte du même ordre. Et avise après.

En fait, l'important, c'est le temps qui passe.
 
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